Méthanisation des fumiers et lisiers.

La méthanisation transforme la cellulose, contenue dans les déjections, et dans la paille en méthane, CO2 et aussi SH2 (hydrogène sulfuré) polluant, toxique.
L’intérêt, se débarrasser de ces matières polluantes, souvent laissés à l’abandon dans les petites fermes et souvent aussi à proximité de ruisseaux.

Matière assez humide, donc peu énergétique et pas intéressante pour générer de l’électricité.
Plus le taux de matière organique est élevé, plus le rendement en méthane et, donc en énergie, est important. Les effluents de ferme (lisier et fumier) présentent une efficience limitée. Leur taux de matière organique est relativement faible, de l’ordre de 4 à 8% pour le lisier/fumier de vache.
ça libère l’ammoniaque, qui sent et pollue plus par les gaz générés.
On peut utiliser le CO2 produit dans la fermentation pour le combiner à l’ammoniaque pour faire du carbonate d’ammonium,  un solide soluble dans l’eau qui peut servir d’engrais.
Les nitrates ne sont pas décomposés. Mais ils peuvent être capturés par des cellules échangeuses d’ions.
Pour bien optimiser la décomposition de la cellulose, il vaudrait mieux broyer l’intrant.

Il serait plus intéressant de broyer les déjections solides, pour les rendre plus faciles à manipuler et de s’en servir systématiquement et localement comme engrais, en remplacement des nitrates importés. éventuellement en les transformant en pellets compressés et déshydratés

Association Pico-joules (micro-méthaniseur)

PicoJoule est le nom d’une association qui fait la promotion des énergies renouvelables  avec de petites installations de méthanisation.
Suite à ses expériences à Artilect, le Fab-Lab de  Toulouse, Picojoule a intégré la Maison de l’Économie Sociale et Solidaire (MES) de Ramonville en 2016.

Picojoule développe des petites installations de méthanisation pour une production d’engrais et de biogaz.