Pellets pratique, groupe Facebook de fabrication

Vu l’augmentation des prix des pellets, les prix ont triplé, des amateurs passionnés et bricoleurs ont décidé de les fabriquer eux même.
Ils ont acheté des broyeurs et des presses à pellets pour cette fabrication artisanale, qui se déroule en trois passes. Broyage grossier, broyage fin et pressage. Les presses venant principalement de Chine avec des importateurs français qui assurent la maintenance.

  1. Initialement, la production était individualiste, chacun achetant ses machines, mais l’inconvénient est que ces machines sont sous-employées, quelques semaines par an.
  2. Ainsi certains se sont regroupés en collectif et association pour mutualiser les machines, pour les faire tourner en permanence.
  3. Un autre inconvénient est que les machines sont en faibles capacités, une machine produisant de l’ordre de 100 kg à l’heure. Ainsi se développe l’usage de machines plus puissantes, utilisées par des coopératives ou des agriculteurs avec des prises de force sur les tracteurs.

Quelques groupes de fabrication sur Facebook :

  1. https://www.facebook.com/groups/3194702864178472
  2. https://www.facebook.com/groups/809580076710266/

important: Si les pellets (granulés de bois) se fabriquent généralement avec les résidus de scieries ou branches (rémanents) ou même de bois entiers broyés (râpés), ils peuvent aussi se faire avec les produits du débroussaillage de friches (noisetiers, ronces, robiniers/faux acacias, Miscanthus, herbe, fougères, orties ).

Les grandes exploitations forestières mécanisées à gros capitaux et machines chères ( araignées, broyeurs, … ) et  gigantesques. rendement faible, donc gros débits pour rentabiliser, coupes rases presque obligatoires.

L’exploitation de la biomasse des friches (arbustes, ronces, fougères, herbes), avec la technologie appropriée et à bas cout, permettrait de rentabiliser en partie ou en totalité leurs défrichements. Et serait même compétitive par rapport à l’agriculture traditionnelle de montagne.

 

Le bois énergie en Ariège

Or vert pour certains,
ogre capitaliste (dévoreur de forêts) pour d’autres.

Actuellement, il y a une levée de boucliers contre la mégascierie de Lannemezan censée, un jour, couper ’tondre à ras’ tous les/nos hêtres des Pyrénées jusque dans les vallées les plus reculées.
La même chose avec la (future) centrale à biomasse de Gardanne, censée elle couper tous les hêtres jusqu’aux coins les plus reculés des Cévennes. Centrale qui avait 4 fours à charbon, dont un reconverti à la biomasse, qui pour l’instant, ben, n’a pas produit grand-chose.
Certains partis politiques comme LFI et EELV sont contre le bois énergie et préconisent de petites scieries, mais pour l’instant, n’ont pas fait grand-chose et n’ont pas trouvé la solution contre l’achat massif de chênes français par la Chine pour être utilisés et manufacturés par eux et même revenir transformés en France.
Le projet de la mégascierie de Lannemezan a été abandonné en août 2022 et à ce jour (mai 2023)  les projets alternatifs portés (assez hermétiques) par EELV65 et les députés LFI Ariégeois (non réélus depuis) n’ont pas vu le jour, comme d’ailleurs la plupart de leurs projets alternatifs de développement !

En laissant les forêts tranquillement vivrent leurs vies, par rapport à la déprise agricole et à l’augmentation et à la raréfaction de l’énergie fossile, il a été envisagé d’exploiter la biomasse des anciens prés en friches des moyennes vallées montagnardes, pour générer de l’emploi autonome et rentable. Vallées pour l’instant soutenues à bout de bras par la PAC, RSA et subventions publiques diverses.
Lire la suite

Révolution Open source, Ces agriculteurs et ingénieurs qui veulent libérer les machines

Ils fabriquent des machines libres de droits, sans brevet. Des engins à construire soi-même, sorte de meccano géant, écologique et à moindre coût. Pour bâtir des maisons, produire de l’énergie, faire cuire des aliments, extraire des matériaux ou cultiver la terre. De quoi construire un village. Ou une civilisation. Leur objectif : éditer plans et modes d’emploi, construire des prototypes, expérimenter, partager et diffuser à tous, pour faire vivre cette révolution industrielle d’un nouveau genre. Des États-Unis à l’Isère, bienvenue dans l’univers des pionniers de « l’écologie open source ».

Liste de machines Open-Source

Communautés

Méthanisation des fumiers et lisiers.

La méthanisation transforme la cellulose, contenue dans les déjections, et dans la paille en méthane, CO2 et aussi SH2 (hydrogène sulfuré) polluant, toxique.
L’intérêt, se débarrasser de ces matières polluantes, souvent laissés à l’abandon dans les petites fermes et souvent aussi à proximité de ruisseaux.

Matière assez humide, donc peu énergétique et pas intéressante pour générer de l’électricité.
Plus le taux de matière organique est élevé, plus le rendement en méthane et, donc en énergie, est important. Les effluents de ferme (lisier et fumier) présentent une efficience limitée. Leur taux de matière organique est relativement faible, de l’ordre de 4 à 8% pour le lisier/fumier de vache.
ça libère l’ammoniaque, qui sent et pollue plus par les gaz générés.
On peut utiliser le CO2 produit dans la fermentation pour le combiner à l’ammoniaque pour faire du carbonate d’ammonium,  un solide soluble dans l’eau qui peut servir d’engrais.
Les nitrates ne sont pas décomposés. Mais ils peuvent être capturés par des cellules échangeuses d’ions.
Pour bien optimiser la décomposition de la cellulose, il vaudrait mieux broyer l’intrant.

Il serait plus intéressant de broyer les déjections solides, pour les rendre plus faciles à manipuler et de s’en servir systématiquement et localement comme engrais, en remplacement des nitrates importés. éventuellement en les transformant en pellets compressés et déshydratés

Micro-cogénération, Chaudière électrogène à granulés

La micro-cogénération bois: Chaudière à granulés Novotek-Cogemax, sortie en 2013 avec une turbine à cycle de Rankine
Historique, car l’entreprise a été mise en liquidation judiciaire en septembre 2016.

Chaudière à granulés

Plaquette chaudière Novotek_Cogemax

La micro-cogeneration au bois sort de l’ombre


Chaudière électrogène à cycle de Rankine (schéma)

Biomasse : la micro-cogénération au bois sort de l’ombre

La micro-cogénération, nouvelle génération de chaudière bois Il y a 20 ans, les efforts technologiques ont permis de concevoir des chaudières à bois plus écologiques. Ces dernières années, les efforts se sont concentrés sur l’alimentation automatique du combustible ainsi que sur la régulation. Aujourd’hui, les chaudières automatiques et à condensation dites de « deuxième génération » sont le résultat de ces évolutions techniques. Les chaudières à bois, avec une production intégrée d’électricité peuvent être qualifiées de chaudières de « troisième génération ».
https://docplayer.fr/2414762-La-micro-cogeneration-au-bois-sort-de-l-ombre.html

Association Pico-joules (micro-méthaniseur)

PicoJoule est le nom d’une association qui fait la promotion des énergies renouvelables  avec de petites installations de méthanisation.
Suite à ses expériences à Artilect, le Fab-Lab de  Toulouse, Picojoule a intégré la Maison de l’Économie Sociale et Solidaire (MES) de Ramonville en 2016.

Picojoule développe des petites installations de méthanisation pour une production d’engrais et de biogaz.